Un féminisme chrétien décomplexé émerge au milieu des années 1970. Comme leurs consœurs agnostiques ou athées, les féministes chrétiennes articulent leurs revendications autour de quatre pôles : le corps, le travail, la parole, le pouvoir.
Promoteurs d'une écologie intégrale faisant la jonction entre justice sociale et sauvegarde de la biosphère, les chrétiens sociaux ont progressivement hissé les enjeux envrionnementaux à l'avant-plan de leurs engagements.
Les luttes ouvrières occupent une place de choix dans l'histoire du christianisme social, des cercles d'études aux prêtres-ouvriers, des mouvements d'Action catholique à la CTCC-CSN et des Chrétiens pour le socialisme aux Politisés chrétiens.
Les luttes pour le droit au logement occupent une place importante dans l'histoire de la mouvance sociale chrétienne, des "cités cooopératives" de la Ligue ouvrière catholique dans les années 1940, aux luttes urbaines des années 1960 et 1970, aux mobilisations pour le logement social et communautaire au cours des dernières décennies.
Apparus en Europe au début des années 1940 avant d'être censurés par Rome, puis à nouveau autorisés au lendemain du Concile Vatican II, les prêtres-ouvriers ont grandement marqué l'histoire du christianisme social des cinquante dernières années. La communauté des Fils de la Charité est exemplaire à ce chapitre.