Quoi de plus banal et parfois de plus frustrant qu’un message enregistré de répondeur téléphonique? Pourtant, les quelques mots qu’André Patry ajoute aux propos fonctionnels habituels (« pas là, laissez message, répondrai ») valent la peine qu’on les relise généreusement en donnant à chacun tout son sens1.
Nous étions une cinquantaine ce soir-là, le mercredi 6 octobre dernier, sous la pluie battante, avec nos chandelles, au parc de l’Espoir dédié aux personnes décédées du VIH/sida, à l’angle des rues Sainte-Catherine et Panet à Montréal.