Un paradoxe. L’évocation de Maurice Zundel (1897-1975) à la Saint-Valentin surprendra. Pourtant, qui d’autre que ce prêtre mystique suisse a l’audace d’élever l’amour au rang de sacrement et de proposer aux amants de reprendre, devant le corps de leur partenaire, la formule eucharistique : « Ceci est mon corps »? Et ce, loin du sentimentalisme américain, et dans une articulation théologique révolutionnaire qui redonne sens à l’héritage chrétien pour aujourd’hui.